Article détaillé : Représentation figurée dans les arts de l'islam.
La Grande Mosquée de Kairouan est l'une des œuvres majeures de l'architecture musulmane ayant servi de modèle à plusieurs mosquées tant en Tunisie que dans l'ensemble du Maghreb. De plan arabe, elle possède une vaste cour à portiques et une salle de prière hypostyle. Fondée en 670, elle date dans sa forme actuelle du ixe siècle, Kairouan, Tunisie.
Les sunnites ne sacralisent pas d'icônes. Selon plusieurs hadîths de Mahomet47, la malédiction de Dieu s'abat sur toute personne produisant (par le dessin, la sculpture…) un être doté d'âme y compris les animaux, car cela est considéré par eux comme allant contre l'esprit du monothéisme. Un certain aniconisme voire un iconoclasme plus ou moins strict existe donc dans l'islam. Ainsi, les musulmans se servent plutôt de versets du Coran calligraphiés comme dans le palais de l'Alhambra, des formes géométriques (arabesques) ou de représentation de la Kaaba pour décorer les mosquées, les maisons et les lieux publics.
On associe souvent le symbole du croissant et de l'étoile à l'islam, bien qu'il lui soit antérieur. Il s'agit à l'origine du symbole de l'Empire byzantin, repris à sa chute par l'Empire ottoman48.
Un des symboles islamiques est la couleur verte49. Du temps de Mahomet, les premiers drapeaux brandis par les guerriers musulmans étaient verts. L'attrait de cette couleur est simple : les Arabes étant un peuple du désert, le paradis a pour eux été décrit comme verdoyant, où des sources d'eau couleraient en abondance, où les fidèles y porteront des habits de soie verts (Coran 18:31). Avant l'islam, la légende d'al-Khadir (celui qui est vert), témoigne de l'importance de cette couleur pour ce peuple50,51,52. Enfin, Mahomet aurait déclaré que le vert était sa couleur préférée et portait souvent des habits et un turban de cette couleur. Autrefois, seuls les califes étaient autorisés à porter un turban de cette couleur53. On retrouve la symbolique du vert comme symbole du panarabisme aujourd'hui.
La cloche est un symbole rarement utilisé dans l'art islamique bien qu'un hadîth relatif à un échange de Mahomet et de El-Hareth ibn Hicham nous décrive la vision de Mahomet comme accompagnée d'un tintement de cloches : "…la Révélation me vient tantôt comme le bourdonnement d'une cloche…". (Ibn Khaldoun - Prolégomènes, Slane, 1863, tome I.djvu/327 - page203). Néanmoins on note par exemple la présence d'une grosse cloche très ancienne à la mosquée de Xi'an en Chine ou encore sur le minaret de la mosquée de la ville Saint-Louis au Sénégal.
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Wednesday, November 6, 2013
Article détaillé : Représentation figurée dans les arts de l'islam.
Posted by kaminam | 4:21 PM |
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